Sine Saloum
Sénégal
Le Sine Saloum, Sénégal
Le temps d’un Weekend dans le Sine Saloum, loin du tumulte de la ville.
Nous commençons par parler de logistique, et donc de transport. Nous étions 6 à partir pour ce weekend, nous avons donc opté pour le taxi partagé, le taxi 7 places.
Le point de rendez-vous de tous ces taxis se trouve à Patte d’Oie, à la sortie de la ville. Nous nous y sommes donc toutes rendues.
Et c’est parti pour une bonne heure de négociation ! C’est sûr que 6 filles, qui plus est 6 toubabs, ce n’était pas facile. Heureusement nous nous étions renseigné sur les prix avant de partir, on nous avait dit, 3000 FCFA par personne. Nous avons réussis, en montrant que nous étions sûres de nous, que nous n’allions pas augmenter le prix, à privatiser un taxi pour 25 000 FCFA.
Et c’est parti pour le périple !
Joal Fadiouth
Petit déjeuné au bord de la piscine, puis visite de Joal Fadiouth. Nous logions vraiment très proche du pont qui nous emmenait sur l’île aux Coquillages. Nous y sommes donc allées à pied. Une fois arrivé là-bas, nous devions obligatoirement passer par l’office du tourisme pour payer un guide. Les prix étaient raisonnables.
Nous voilà donc sur une pirogue, dans la mangrove à admirer les oiseaux qui se cachent dans les feuillages.
10 minutes plus tard nous étions sur une île, où se trouvaient les greniers sur pilotis des villageois, ils y entreposaient leurs riz et leur nourriture. A marée basse cette Île était accessible à pied.
Les petits shops touristiques ici s’appelaient Super U, Lidl ou encore Casino.
C’est reparti sur la pirogue pour la visite du cimetière relié à l’île par un pont. La principale activité ici étant de ramasser les coques, l’île et le cimetière en étaient recouverts, ce qui leur donnait un aspect blanc.
Nous avons ensuite pu faire la visite du village, de l’église et discuter avec quelques habitants avant de rejoindre l’auberge.
Le plus vieux baobab du sénégal
Ensuite, visite du plus vieux Baobab du Sénégal, 850 ans, il faut pratiquement 30 personnes pour pouvoir en faire le tour. Au bout de 500 années de vie, le baobab se creuse, nous avions donc pu entrer à l’intérieur (c’était rempli de centaine de chauve-souris hiiii), et y faire un vœu, la main gauche posée sur le tronc.
A l’intérieur c’était assez impressionnant, très spacieux, autrefois ce trou servait à suspendre les musiciens morts, bref c’était un cimetière, heureusement tous les os avaient été sorti.


On continu ensuite notre voyage en direction de Palmarin, et de notre seconde auberge. Nous dormions dans une grande case, en terre de 6 couchages, au milieu des baobabs, et a deux pas de l’océan. Ravis de pouvoir déposer nos affaires et après avoir inspecté les lieux, et fait une petite trempette à la plage nous repartons cette fois ci à cheval dans la savane.
Il était 17 heures, on nous avait parlé des puits de sels, situés pas loin d’ici dans la réserve naturelle, nous sommes donc allées voir, en calèche. Les couleurs étaient magnifiques.
On a eu le droit à une petite explication sur le ramassage du sel, comment faire en sorte qu’il reste iodé malgré la période de séchage …Après ces explications super intéressantes nous sommes reparties cette fois avec l’idée en tête de voir des Hyènes, au coucher du soleil, dans la savane. Nous avons roulé en Calèche une bonne 20 aine de minutes, histoires de nous éloigner de la civilisation et nous enfoncer dans la savane. Nous avons eu la chance d’en apercevoir 3, ce n’est pas tous les jours qu’on peut les voir. Cette avec de belles images dans la tête que nous avons fait le chemin retour avant la nuit (on avait un peu peur quand même de se faire croquer, elles sont plus grosses que nous l’avions imaginé, et surtout c’est l’animal avec la mâchoire la plus puissante au monde).
Bref, retour à la casbah, pour un bon diner préparé par Elisabeth notre hôte, une petite bière Gazelle, et au dodo. Car demain on se lève tôt.
Palmarin
Après un réveil aux aurores, nous avons eu le plaisir de pouvoir déjeuner au sommet d’un baobab, du pain perdu, des crêpes, un jus de bissap et de la confiture de baobab. Le ventre bien rempli nous sommes parti à la découverte de la mangrove du delta du Sine Saloum.
Nous sommes partis à bord d’une grande pirogue à moteur, observer des centaines d’oiseaux, les différents bras du fleuve, et des îles. Comme la No stress Island, sable fin blanc, personne à l’horizon, totalement dans le thème.
Ensuite nous sommes allées visiter un petit village, puis nous sommes reparties en pirogue trois places, cette fois ci dans des bras de mangrove tellement étroit qu’il était compliqué de ne pas se faire griffer par la végétation.
#Raisedbytheswell
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